Adaptation aux changements climatiques : adopter une approche verte pour la gestion des eaux pluviales

Date 12 novembre 2019

Aider les collectivités à devenir plus résilientes fait partie de la raison d’être de notre entreprise. Pour cela, nous établissons notamment des partenariats avec des organismes de bienfaisance qui mettent en place des solutions concrètes de protection contre les événements météorologiques extrêmes; ainsi, nous aidons les Canadiens à s’adapter aux changements climatiques. Ceci est le deuxième article d’une série sur les projets de nos partenaires dans le cadre du programme de subventions d’Intact pour les actions d’adaptation. Si vous avez manqué le premier article de la série, vous pouvez le lire ici.

Fin août. Le soleil brille sur le village de Shelburne, en Nouvelle-Écosse, où plus de 40 bénévoles sont réunis pour la fin de semaine. L’objectif? Installer une zone tampon de végétation pour protéger la côte des inondations et de l’érosion.

Les plantes de la zone tampon absorbent l’eau de pluie et améliorent la stabilité des sols le long du littoral. Les éléments qui composent ce « tampon » – rondins de bois, buissons et ballots de foin – protègent les plantes et ralentissent le ruissellement des eaux pluviales.

Cette initiative s’inscrit dans une série de projets locaux de gestion des eaux pluviales lancée par Coastal Action, qui aide à prévenir les inondations en Nouvelle-Écosse par des moyens naturels. L’initiative, qui jette un regard neuf sur la gestion des eaux de pluie, est financée par les subventions d’Intact pour les actions d’adaptation.

« Plus nous recouvrons les sols de nos villes, plus les endroits où l’eau peut s’infiltrer se font rares, ce qui augmente le volume et la rapidité du ruissellement », explique Samantha Battaglia, coordonnatrice des projets de gestion des eaux pluviales à Coastal Action. « Résultat? L’érosion s’accélère, les écosystèmes se détériorent, les bassins hydrographiques avoisinants sont pollués et les risques d’inondation augmentent. »

Ses projets – jardins pluviaux, fossés végétalisés et tampons de végétation, principalement – misent sur les sols et les plantes pour ralentir, collecter et filtrer l’eau de pluie.

L’ouragan Dorian : un rappel loin d’être amical

L’ouragan Dorian, qui a touché terre dans l’Est canadien en septembre dernier, a servi de rappel brutal de l’incidence des changements climatiques sur les régions côtières. Ce sont plus de 100 millimètres de précipitations qui sont tombées en moins de 24 heures et des vents atteignant 150 km/h qui ont privé 500 000 personnes d’électricité. Au total, la tempête aura coûté 105 millions de dollars en dommages assurés 105 millions de dollars en dommages assurés au Québec et dans les provinces maritimes.

Mais le problème ne se limite pas aux ouragans. « Les orages violents de toute sorte sont de plus en plus fréquents », souligne Samantha.

C’est exactement pour cette raison que le travail de Coastal Action est aussi important pour protéger les populations de ces orages. Jusqu’à maintenant, l’organisme a réalisé 22 projets dans sept municipalités du sud-ouest de la Nouvelle-Écosse, dont la plantation de quelque 1 000 plantes indigènes, qui contribueront à rediriger plus de 1 000 m3 d’eaux de ruissellement chaque année.

La redirection des eaux pluviales aide non seulement à réduire les crues, mais aussi à prévenir la contamination des eaux de la région.

Vous travaillez pour un organisme de bienfaisance qui veut protéger les Canadiens contre les extrêmes météos? Nous cherchons des partenaires qui nous aideront à renforcer notre résilience climatique.

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