Notre générosité aide Centraide à répondre aux besoins immédiats des gens et à planifier pour les mois à venir.
« Un pour cent. C’était le taux d’inoccupation à Halifax avant le début de la pandémie de COVID-19. La ville connaissait déjà une crise du logement », dit Sarah White, spécialiste des communications au United Way of Halifax. Pour un logement avec une seule chambre à coucher, le loyer peut s’élever à 2 000 $ parce que la demande dépasse largement l’offre.
« Les refuges étaient déjà pleins avant le début de la pandémie, et la demande continue d’augmenter. Les gens ne peuvent plus se faire héberger chez leurs amis en raison des règles de distanciation physique », ajoute-t-elle.
Mais grâce au Atlantic Compassion Fund auquel Intact a versé 25 000 $ durant la campagne Centraide des employés de 2019, United Way of Halifax a pu financer des programmes destinés aux sans-abris et aux personnes dont le logement est précaire. L’aide offerte comprend des refuges temporaires, des salles de bain portables et des stations de lavage de mains portatives pour promouvoir une bonne hygiène.
Une autre priorité est la sécurité alimentaire. Pour de nombreux organismes qui fournissent de la nourriture ‒ comme les soupes populaires, les repas communautaires et les programmes parascolaires ‒, il fallait trouver de nouveaux moyens d’aider les gens dans le besoin. Plusieurs ont opté pour la livraison d’aliments directement à leurs bénéficiaires, même si cette solution était plus coûteuse.
Une approche à trois volets
Sarah nous dit que United Way of Halifax utilise une approche à trois volets durant la pandémie.
Premièrement, l’organisme a financé des programmes qui répondent aux besoins fondamentaux des gens ‒ comme l’aide aux refuges pour qu’ils puissent mieux servir leurs clients, l’accès à de la nourriture et des cartes téléphoniques pour que ces derniers puissent rester en contact.
Deuxièmement, United Way of Halifax aide ses agences partenaires à garder leurs effectifs. Un grand nombre d’agences et de programmes ont perdu des bénévoles et ont dû rémunérer leurs employés pour les heures supplémentaires effectuées à offrir des services additionnels et à désinfecter les lieux.
Troisièmement, l’organisme travaille avec des agences partenaires à planifier la réouverture de l’économie. Par exemple, ils planifient l’aide à fournir aux travailleurs en raison de l’accès limité aux places de garderie, et l’aide aux gens qui sont présentement dans des refuges temporaires quand ceux-ci fermeront.
Le côté positif des choses
« Même si la pandémie comporte son lot de défis, elle s’est révélée une excellente occasion d’apprendre », affirme Sarah.
Elle ajoute que : « Nous collaborons comme jamais auparavant avec d’autres organismes United Way de la région de l’Atlantique. Nous vivons la même réalité. C’est intéressant de voir la similarité des besoins des différentes communautés. »
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